Le filet
Il est relativement facile de les voir, en effet ce sont des chasseurs
actifs qui parcourrent le sol, les murets, les écorces, les talus,
toujours en mouvement, les ailes vibrant sur le dos, allant et venant,
voletant quelques centimètres plus loin pour recommencer à explorer
le sol et les anfractuosités.
Ils ont une bonne vision et peuvent être effarouchés si on les
aborde trop directement. Ils est donc recommandé de les approcher
discrètement et de saisir le moment où ils sont sur une surface
à peu prêt plate pour les coiffer d'un filet.
Ils ont alors une facheuse tendance à se réfugier dans la végétation
au sol, ou alors parcourir le périmètre du piège pour chercher une
ouverture. Il faut donc attendre qu'ils veuillent bien monter dans
le filet éventuellement en tendant la poche pour qu'elle présente
des surfaces à escalader. Même alors, une fois dans la poche ils
profitent de la moindre opportunité pour se faufiler vers la liberté
lorsque l'on cherche à les faire entrer dans un flacon de capture.
Après quelques tentatives infructueuses, on parvient très bien
à les capturer.
La coupelle jaune
Une méthode complémentaire (permettant de capturer davantage de
mâles) est la pose de quelques pièges colorés en jaune. De simples
barquettes en aluminium pour produits à congeler, peintes à l'intérieur
avec un jaune "PTT" et remplies au deux tiers d'eau additionnée
d'une goutte de produit vaisselle fait très bien l'affaire.

La tente Malaise
Pour les plus avertis, les pièges malaises, se révèleront très
efficaces.
La période de capture
Les recherches et les piégeages sont à mener surtout entre avril
et fin octobre ;
Le pompile et son araignée
Nous sommes très preneurs également de pompiles capturés avec leur
araignée, les données sur la biologie de ces hyménoptères étant
toujours bienvenues.
Il est en effet plus rare de rencontrer un pompile avec son araignée,
en train de la transporter (souvent au sol, parfois en voletant
sur des petites distances pour continuer au sol) à la recherche
du trou qu'il peut avoir préalablement creusé, ou d'un site favorable
au creusement. Cela peut également se passer sur un muret ou un
mur en pisé et l'on voit le pompile trainer son araignée par les
filiaires en escaladant la surface verticale pour atteindre une
anfractuosité qu'il aura auparavant découverte et jugée à son goût.
La photo
Mais cette rencontre présente un intérêt supplémentaire important,
mise à part la donnée de l'araignée. C'est bien sûr l'occasion de
faire quelques photographies fort utiles car montrant une phase
importante dans la vie des pompiles, l'approvisionnement du nid.
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